La Caverne
La Caverne
ALBERI SONORI
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Voyage autour de la Tarantella - Concert
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CINZIA MINOTTI : voix, tambours sur cadre, percussions traditionnelles, flûte harmonique.
GIUSEPPE PONZO : guitare battante, lyre calabraise, mandoline, orgue, flûte harmonique.
CHIARA SCARPONE : voix, guitare, tambour.
MATTEO DE BELLIS : mandole, mandoline, oud, flûtes traditionnelles, guimbarde.
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Samedi 10 juillet à 21h30
Alberi Sonori enracine sa recherche dans l’histoire des traditions, des rituels et des croyances de l'Italie entière et s’appuie sur l’étude de différents témoignages collectés depuis plus de 13 ans.
Alberi Sonori porte avec amour et ardeur le répertoire palpitant de sa terre d’origine. Les mille paysages festifs de la tarentelle s’alternent au gré de l'expression passionnée, intime et parfois onirique du chant populaire. Celui-ci se décline en plusieurs dialectes, fruit de mélanges séculaires, et se prolonge au son puissant des tambours, des instruments à cordes.
Entre interprétation et création, Alberi Sonori propose un répertoire qui s'inscrit dans la continuité d'une tradition vivante qui se renouvelle sans cesse: une musique actuelle, à la fois dansante et émouvante, riche de toute la force du passé.
LES DIVINES BIQUETTES
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Récits agroalimentaires sur contrebasse loopée - Conte musical
Texte et musique : Dominique Rousseau / Citations d'Alphonse Daudet et d'Emma Goldman
Samedi 17 juillet à 21h30
Ce spectacle tragi-comique nous parle d'aujourd'hui, de l’hyper-industrialisation du vivant, du lien entre la domination des femmes et celle de la nature, d'un monde absurde où tout est mécanisé. Il y a là quelque chose de la 'Ferme aux animaux' d'Orwell vu du côté femelle.
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Dans un troupeau de six cents biquettes, qui, pour être au coeur de l’attention des maîtres des lieux se prennent pour le centre du monde, une petite chèvre, affligée du gène ‘Seguin’, s'ennuie. De découvertes en découvertes, sa vision de la vie va changer, ainsi que celle de ses congénères.
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600 biquettes, une femme cheval, Biscotte, la Mage, ses généreux poèmes en forme d’autobus, Germaine et son gilet rose, d’étranges serviteurs en combinaisons blanches, une taupe se croisent au fil du récit
MBURU
Guitare électrique, composition
voix : Paamath / Guitare électrique, composition Jean-Paul Raffit - guitare électrique, composition
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Samedi 31 juillet à 21h30
Provenant de l’âme, sensibilisant le cœur et l’esprit, le « buru » est le langage imaginaire que chante Paamath, un langage épris de liberté qui nous plonge instantanément au cœur d’une Afrique immémoriale. Mais « buru » existe aussi dans les Pyrénées, en basque, pour désigner la tête, la montagne, l’extrémité du monde des vivants…
Paamath et Jean-Paul Raffit tressent leurs valeurs et leurs sources d’inspiration pour faire naître un univers proche du blues, où l’on entend la densité des mélopées africaines et le chant inspiré de la guitare électrique de Jean-Paul Raffit, soutenu par des boucles rythmiques alternant subtilité et puissance.
Entre les artistes et leur public, l’émotion est partagée et transmise au-delà des mots, porteurs de sons plus que de sens. La puissance de l’oralité et de la mémoire s’éprouve dans un temps présent, et les racines de chacun font lien.
« Une larme de blues pleine d’essence de vie. »
SOLEX / LA MECANIQUE DU COEUR
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Théâtre
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De et avec Fabrice Guérin - Cie La façon
Samedi 7 Août à 21h30
Devant vous, un type remonte un moteur de Solex. Rondelle après rondelle, écrou après écrou, piston, bielle, culasse, tout y passe. Son but : redémarrer devant vos yeux ébahis une mécanique que vous avez vue en pièces détachées. Comme une dissection anatomique à l’envers : on branche ensemble les organes, on donne un peu d’élan et hop, le patient redémarre.
Tout ceci pourrait ressembler à un cours de mécanique, mais très vite, on s’en éloigne grâce à la personnalité de son mécano : son projet, c’est de nous faire assister à un moment de magie. Comment l’association d’écrous noircis, de vieux trucs en métal, de tuyaux de plastique, de membranes en caoutchouc, finit par prendre vie sous nos yeux et nous emporte.
Le mécano est drôle. Dans un monde qui va mal, il n’est pas dupe de l’absolue inutilité de réparer un vieux Solex. Face au triomphe du jetable, il met en avant les qualités du héros dérisoire qu’est aujourd’hui celui qui répare.
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PLUMES D'ELLE
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Spectacle de gestes, de corps en ombre, de marionnette
et de matières avec piano en direct
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Conception, mise en scène, geste, marionnette/matière : Anaïs André-Acquier / Piano : Cécile Chanu
Samedi 21 Août à 21h30
Si un jour, un ange rêvait d’échapper à l’enfermement pour devenir mortel et libre d’être…
Créature céleste qui se confronte à son désir de liberté, à sa propre étrangeté, à son double, son autre, à la découverte des émotions, le rire, les peurs, les larmes…
Et plus près, tout au fond de soi, dans sa bulle entre rêve et réalité, résonne sa sensibilité, sa féminité.
Puis, le geste s’efface, le corps s’évapore lentement, retourne dans la pénombre, proche de la pierre pour laisser place aux sons du piano, à ce corps à cœur du pianiste et de son instrument.
De l’Ange à l’Être, « Plumes d’Elle »…
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Instants forts, poétiques, doux et tendres à venir dans la bulle intemporelle de la Caverne !
Cette soirée exceptionnelle et unique tout en délicatesse et finesse signe les retrouvailles d’Anaïs et Cécile dans la continuité d’un travail commun élaboré lors de la création origin’elle de « Être (s) » en 2015, un des spectacles phare de la Compagnie Théâtre L’écoutille.
Lien site Cie Théâtre L’écoutille : www.lecoutille.org
Vicente Pradal et Rafael Pradal
Mano a Mano
Vendredi 3 septembre
Samedi 4 septembre à 21h
Vicente Pradal est un compositeur en mouvement, qui fonde sa création musicale sur son amour et sa connaissance de la poésie classique et contemporaine espagnole. Il a notamment fait siens les mots suivants de l'écrivain Frédérico Garcia Lorca : " plus proche du sang que de l'encre, j'essaie d'être un homme véritable qui sait bien que l'ajonc et l'hirondelle sont plus éternels que la joue dure de la statue équestre des tyrans ".
Il confie la première partie de ce récital à son fils Rafael, brillant pianiste de Flamenco qui passe en revue le répertoire, de la profonde Soleá à la furieuse Bulería. Puis vient le temps du duo où le père rejoint le fils pour chanter les grands poètes d’Espagne, Lorca, Machado, Hernández mais aussi les Latinos-Américains Neruda, Borges ou Baldomero Fernández. Un rendez-vous avec l’hispanité profonde et colorée.